Un réseau méditerranéen

Le programme s’appuie sur un réseau d’une trentaine de chercheurs appartenant à une dizaine de pays du pourtour méditerranéen et travaillant sur les multiples sources d’archives disponibles, en France, en Italie, en Turquie et en Egypte.

Une enquête sérielle dans les archives du tribunal (mahkama) d’Alexandrie

Le gros de l’effort documentaire a porté sur le dépouillement sériel des quelques cent vingt registres du tribunal d’Alexandrie (mahkama) conservés aux Archives nationales d’Égypte au Caire. Ce travail a permis de constituer une base de données de plus de onze mille documents. sous forme d’une plateforme collaborative accessible aux seuls membres du réseau.

Une collecte exhaustive des actes de fondation (awqâf)

Cette collection de registres du tribunal ottoman a, d’autre part, permis le relevé exhaustif de tous les actes de fondation (waqfiyya) des biens de mainmorte (awqâf). L’ensemble compte plus de 800 documents couvrant la période 1538 à 1848.

Une enquête sur les documents en ottoman conservés en Turquie, en Bulgarie et en Egypte

Une nouvelle enquête porte sur les documents en turc ottoman conservés en Turquie, en Bulgarie et en Egypte. qui vont donner un nouvel éclairage sur les relations d’Alexandrie avec Istanbul, Le Caire et d’autres villes de la Méditerranée.

Des outils documentaires

L’exécution du programme a exigé le développement de divers outils documentaires : cartographie, bibliographie, chronologie. Le site du CEAlex fournit, d’autre part, diverses ressources en langues européennes : récits de voyage, livres rares, documents iconographiques, etc…