Le programme de rechercheLancé en 2001 par le Centre d’Études Alexandrines et coordonné par Michel Tuchscherer, ce programme portait initialement sur la seule époque ottomane et s’appuyait essentiellement sur les archives du tribunal ottoman d’Alexandrie. Les premiers travaux dans ces fonds documentaires, en révélant que la collection s’étendait du début du XVIe siècle au milieu du XXe, incitèrent à un premier élargissement de l’enquête, prolongée jusqu’à l’époque khédiviale. Parallèlement, le développement d’un réseau international de chercheurs travaillant sur les relations d’Alexandrie avec son environnement méditerranéen montra tout l’intérêt d’une extension chronologique de l’enquête jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Le programme a reçu à deux reprises le soutien du réseau d’excellence Ramsès2 (VIe PRCD), au titre du workpackage « Les échanges commerciaux en Méditerranée : places, pratiques et cultures marchandes » (WP 3.1, 2005-2008) et du workpackage « Partager les savoirs » (WP 3.6, 2007-2010).
Le cadre institutionnelPartenaires, coordinateurs...
Les thématiquesAxes de recherches et présentations générales.
Le fonctionnementLe programme s’appuie sur un réseau d’une trentaine de chercheurs appartenant à une dizaine de pays du pourtour méditerranéen et travaillant sur les multiples sources d’archives disponibles.
ArgumentaireL’intégration de l’Égypte dans l’Empire ottoman en 1517 donna à Alexandrie une nouvelle et vigoureuse impulsion. Libérée du rôle de ville frontière (thaghr) qu’elle avait encore sous les Mamelouks, la cité portuaire devint rapidement le carrefour essentiel d’un vaste réseau commercial qui ne se limitait pas seulement à l’Empire ottoman. […]
Le règne de Muhammad Ali (1805-1848) marque une nouvelle rupture dans l’évolution d’Alexandrie. Mise au service d’une politique commerciale vigoureuse, la cité méditerranéenne connaît, dans la première moitié du XIXe siècle, une croissance démographique fabuleuse, si rapide qu’elle en obère la croissance de la capitale. […] |